Présentation, Christian Pacteau.
Vicky KINDEMBA, pour le compte de Buglife, The Invertebrate Conservation Trust soutenu par Bumblebee Conservation Trust, Edimburg Entomological Club, Soil Association, The Grassland Trust, Plantlife et Pesticides Action Network, a réalisé une vaste méta-analyse de l'état des connaissances en matière d'effets létaux et sublétaux sur les abeilles et les autres invertébrés des insecticides systémiques néonicotinoïdes et des phénylpyrazoles. Cela lui a permis de se rendre compte que le "Rapport d'Evaluation Préliminaire" (DAR) fourni par la firme productrice du pesticide en vue d'obtenir l'AMM, (Autoristaion de Mise sur le Marché) opérait un "tri", entre les recherches témoignant de l'innocuité de la substance, et celles émettant des doutes. Elle a également pu montrer que les recherches indépendantes conduisent des recherches plus approfondies en contradiction avec celles du DAR.
Par ailleurs, elle a pu montré que les tests d'évaluation des effets toxiques de ces poisons neurotoxiques néonicotinoïdes étaient particulièrement indaptés pour mettre en évidence les dangers qu'ils font courrir, non seulement aux abeilles mais à tous les insectes, voire de nombreux autres invertébrés. A ce titre elle fait remarquer que leur usage actuel est en contravention avec l’article 5 de la Directive 91/414 « en regard des preuves considérables que l'usage de ces produits de protection des plantes contenant ces substances ont une influence inacceptable sur l'environnement, particulièrement dans le domaine des espèces non cibles ».
Une action conduite en Angleterre, par certaines de ces associations, est en cours pour obtenir, d’une part, un moratoire sur ces substances comprenant des néonicotinoïdes et des phénylepyrazoles, mais aussi une révision des procédures d’homologation.
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