Bijen

Behind Mass Die-Offs, Pesticides Lurk as Culprit

BY SONIA SHAH

For decades, toxicologists have accrued a range of evidence showing that low-level pesticide exposure impairs immune function in wildlife, and have correlated this immune damage to outbreaks of disease. In the past dozen years, three new diseases have decimated populations of amphibians, honeybees, and — most recently — bats. Increasingly, scientists suspect that low-level exposure to pesticides could be contributing to this rash of epidemics. The recent spate of widespread die-offs began in amphibians. Scientists discovered the culprit — an aquatic fungus called Batrachochytrium dendrobatidis, of a class of fungi called “chytrids” — in 1998. Its devastation, says amphibian expert Kevin Zippel, is “unlike anything we’ve seen since the extinction of the dinosaurs.” Over 1,800 species of amphibians currently face extinction. There is a strong correlation between pesticide use and declining amphibian populations. Six years after scientists discovered the fungal assault on amphibians, a mysterious plague began decimating honeybees.

Derrière la multitude des morts les pesticides se dissimulent comme des coupables.

Behind Mass Die-offs Pesticides Lurk as Culprit
Sonia SHAH, Environnement 360, 07 JAN 2010 : Report
http://e360.yale.edu/content/feature.msp?id=2228

Derrière la multitude des morts les pesticides se dissimulent comme des coupables

Durant les douze dernières années, trois nouvelles maladies ont décimé les populations d’amphibiens, d’abeilles, et, plus récemment, de chauve-souris.
De plus en plus, des scientifiques suspectent que l’exposition aux faibles doses de pesticides pourrait contribuer à cette éruption d’épidémies.

Absatz an Insektizide in Deutschland für das Jahr 2005

Hersteller und Vertreiber von Pflanzenschutzmitteln sind gemäss Paragraph 19 des Pflanzenschutzgesetzes verpflichtet dem Bundesamt für Verbraucherschutz und Lebensmittelsicherheit (BVL) jährlich die Mengen der Pflanzenschutzmittel und darin enthaltenen Wirkstoffe zu melden, die im Inland abgegeben oder ausgeführt wurden. Nachfolgend eine Übersicht (einiger Insektizide) für das Jahr 2005. Imidacloprid gehört zu den meist verwendeten Insektizide in Deutschland. Die Substanz ist sehr giftig für Bienen, wird nur langsam im Boden abgebaut und kann relativ leicht durchsickern ins Grundwasser. Auch die für Bienen sehr giftige neonicotinoide Insektizide Clothianidin und Thiamethoxam haben ein ähnliches sehr ungünstiges Umweltprofil.

Landwirtschaft vertreibt zahlreiche nützliche Insekten

Die Umwandlung tropischer Regenwälder in intensiv bewirtschaftete Agrarflächen verursacht nach Angaben von Wissenschaftlern dramatische Veränderungen in den Nahrungsketten der Ökosysteme. Damit sei auch das Vorkommen nützlicher Insekten bedroht, die mit der Bestäubung von Kulturpflanzen und der Schädlingsbekämpfung wichtige biologische Leistungen für die Landwirtschaft erbrächten, erklärten die beteiligten Forscher aus Göttingen und Oxford.

Des pistes pour sauver les abeilles

Un très intéressant article de la journaliste scientifique Cécile Klinger (2008), incidemment, sape une notion fondamentale en matière de toxicologie, celle de CSE (Concentration Sans Effet) sur laquelle pourtant sont fondées les concepts de CMA (Concentration Maximale Admissible) et de DJA (Dose Journalière Admissible) sensés protéger les espèces non cibles.

Rückgang vieler Vogelarten steht mit der Dezimierung der Insekten in Zusammenhang

Blüten besuchende Insekten wie Honig- und Wildbienen, Hummeln, Wespen, Käfer, Schmetterlinge und Schwebfliegen etc. haben eine entscheidende Funktion im Ökosystem. Sie sichern und steigern nicht nur die Erträge von Kulturpflanzen (z.B. Obst, Raps, Sonnenblumen), sondern erhalten auch die Wildflora. Auf ihrer Nahrungssuche bestäuben sie die besuchten Pflanzen und sorgen für Samen und Früchte. Die meisten einheimischen Blütenpflanzen (ca. 80%) sind auf diese Fremdbestäubung durch Insekten angewiesen. Die Insekten selbst dienen wiederum Insektenfressern (z.B. Vögeln) als Nahrung. Der Rückgang vieler Vogelarten kann mit der Dezimierung der Insekten in Zusammenhang gebracht werden.

Toxicité subchronique de l’imidaclopride et de ses métabolites chez l’abeille domestique Apis mellifera

Par G. Séverine Suchail, Luc P. Belzunces et Bernard E. Vaissière.

Dans le cadre du vaste programme de recherche démarré en 1998 pour estimer la part de responsabilité du traitement au Gaucho® dans les affaiblissements des ruchers, des études toxicologiques ont été effectuées chez l’abeille domestique Apis mellifera. Ce travail a permis d’évaluer la toxicité aiguë (toxicité induite par l’administration d’une dose unique de toxique) de l’imidaclopride, substance active du Gaucho“, et de ses principaux métabolites (produits de dégradation).

La mort des abeilles, un "signal d'alarme" selon un scientifique

Un des premiers scientifiques français à avoir participé aux études sur les effets du pesticide Gaucho sur les abeilles souligne le caractère anormal de la disparition des butineuses. "Chaque fois que les pollinisateurs ont des problèmes, cela augure de problèmes plus graves si on ne réagit pas rapidement, ils servent de signal d'alarme", estime Jean-Marc Bonmatin, chimiste au CNRS d'Orléans, dans un entretien à l'AFP.

Mort des abeilles : Inertie de la Commission

Lors de la dernière session de septembre du Parlement européen, Dominique Souchet, par une question orale sur le lancinant problème de la mortalité massive des abeilles, et Georges Berthu, par son intervention dans le débat, ont tiré une fois de plus la sonnette d’alarme. Voilà plusieurs années, depuis 1995 exactement, que l’on a constaté en France des problèmes totalement anormaux de dépérissement des colonies d’abeille. La situation s’aggrave d’année en année, l’étendue des zones touchées comme le nombre de ruches augmentent sans cesse, et maintenant, on peut dire que de nombreux pays d’Europe sont affectés.